Lorsque l’on est traducteur, la remarque que l’on entend le plus souvent c’est « Mais tu dois être bilingue alors ! ». Il est vrai que tout traducteur doit maîtriser au moins une langue étrangère pour pouvoir exercer son métier, cela va de soi.
Cependant, être bilingue ou trilingue n’est qu’une des nombreuses compétences requises pour être traducteur et ce n’est certainement pas suffisant pour se lancer professionnellement. De nombreuses personnes s’en sont d’ailleurs rendu compte à leurs dépens…
La maîtrise de la langue
En effet, en traduction professionnelle écrite, on travaille normalement vers sa langue maternelle uniquement (la traduction orale, ou interprétation, est un cas un peu différent). Un traducteur français, par exemple, traduira des textes anglais, espagnols, allemands, etc. en français, mais pas dans le sens inverse. C’est une règle tacite dans la profession qui garantit un résultat de qualité, fluide et sans fautes. Nous avons tous vu suffisamment de notices traduites par des non-natifs pour savoir ce que cela peut donner de traduire vers une langue qui n’est pas la sienne !
Seul un natif sera capable d’avoir une connaissance approfondie de sa langue. Maîtriser sa propre langue, ses règles de grammaire, d’orthographe, de syntaxe et aussi celles de typographie est donc une compétence essentielle pour être traducteur. C’est pour cette raison que l’agence de traduction InPuzzle fait appel uniquement à des traducteurs professionnels qui traduisent vers leur langue maternelle. Une évidence qui fait toute la différence dans le secteur.
La maîtrise des outils
En traduction, il existe également des techniques à connaître, des façons de chercher les informations nécessaires au travail, des logiciels à savoir utiliser… autant de choses que l’on découvre lors d’études spécialisées ou de stages professionnels.
Être traducteur, c’est un métier qui s’apprend. On ne s’improvise pas traducteur du jour au lendemain.
Également, alors que les traducteurs devaient passer auparavant leurs journées dans les bibliothèques ou entourés de gros dictionnaires papier, le traducteur du XXIe siècle, lui, doit avoir des compétences poussées en informatique. La variété des supports et des formats des textes à traduire (Word, Excel, PowerPoint, RTF, etc.) nécessite de nos jours de maîtriser un minimum l’ordinateur, Internet également, pour les recherches en ligne, ainsi que des logiciels d’aide à la traduction qui, sans remplacer le traducteur, lui permettent d’optimiser son temps de travail.
L’importance donnée à la connaissance culturelle
Enfin, dans la traduction professionnelle, on accorde aussi une grande importance à la connaissance culturelle des pays où sont parlées les langues que l’on maîtrise, aussi bien les langues étrangères que sa langue maternelle. Ceci afin d’adapter au mieux les supports de communication au public cible. Certains types de présentations seront plus usuels dans un pays que dans un autre, par exemple, certaines phrases ou jeux de mots nécessiteront une adaptation afin d’être compris dans le pays de destination de la traduction…
En résumé, un traducteur, comme ceux qui travaillent chez InPuzzle, est donc bien sûr au minimum bilingue, mais surtout il connaît bien sa propre langue et sa culture, il est qualifié, il est à l’aise en informatique et il connaît les enjeux de la traduction professionnelle. Tout traducteur est bilingue, mais tous les bilingues ne sont pas forcément compétents pour être traducteurs.